LES AESH |
présentation |
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de cette page : http://scolaritepartenariat.chez-alice.fr/page812.htm
Un manque d'AESH ? - L'avenir des AESH
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Nous avons évoqué à la page précédente (les PIAL) les problèmes que le manque d’AESH ou leurs absences pouvaient soulever dans les PIAL |
La principale difficulté est liée au décalage entre le contingent limité des postes dont dispose l’Education Nationale et le nombre supérieur des notifications d’AESH prononcées par la MDPH. |
Face aux difficultés actuelles il n'y a sans doute pas qu'une seule réponse qui serait multiplication sans limite du nombre des AESH. On peut envisager aussi, à côté d'une augmentation peut-être nécessaire de leur nombre, une diversification des interventions ou d'autres mesures plus radicales, comme celles qued proposent la FNASEPH ou l'ADMDPH |
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L'évolution du nombre des AESH |
La situation s’est aggravée depuis quelques années du fait que le nombre des accompagnements notifiés par la MDPH croit plus rapidement que le nombre des postes AESH correspondant. De 2015-2016 à 2020-2021, on est passé de 122 148 élèves accompagnés à 213 884 (+ 75 %), alors que dans le même temps le nombre des postes d'AESH passait de 86 000 à 125 000 (+ 45 %). D’où un nombre croissant d’accompagnements non assurés ou de temps d’accompagnement réduits. |
Dans une note de 2020, le Ministère faisait état d'un taux de couverture des besoins de 93 %. |
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Voir Statistiques des AESH et des élèves accompagnés |
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Pour une diversification des interventions |
Les AESH restent actuellement le dispositif de base incontournable de l’insertion scolaire, mais il ne faut pas compter uniquement sur eux pour résoudre tous les problèmes de l’accompagnement des élèves en situation de handicap. Certaines situations exigent des aides aux enseignants et des accompagnements des élèves mieux adaptés et plus spécifiques. |
Le dispositif PIAL/AESH peut être complété par d’autres formes d’accompagnement des élèves handicapés et d’autres formes d’aides aux enseignants, avec notamment la participation de professionnels spécialisés. |
Un certain nombre d’initiatives récentes vont d'ailleurs tout à fait en ce sens. |
On note ainsi, du côté de l’Education nationale, un effort pour développer les conseillers pédagogiques ASH, appelé aussi personnes ressources, Ces personnels qualifiés font partie de l’équipe de l’Inspecteur ASH. Ils peuvent intervenir pour aider les enseignants, les AESH et les familles, notamment en cas de problème au niveau de la mise en œuvre du projet personnalisé de scolarisation d’un élève dans sa classe. |
Du côté du secteur médicosocial, on rappellera que les SESSAD (Services d'Education Spécialisée et de Soins à Domicile) restent l’une des structures privilégiée de l'aide à l'intégration. Et sont apparues plus récemment les Equipes Mobiles d’Appui Médicosocial beaucoup plus souples, dont certaines interviennent dans les classes et dont on ne peut que souhaiter le déploiement. |
Les professionnels du secteur libéral deviennent plus nombreux aussi à accompagner des élèves en situation de handicap. C’est par exemple, l’intervention dans la classe de psychologues ABA ou d’éducateurs spécialisés choisis par les familles ou par les associations qui les accompagnent. Mais les modalités financières de leurs interventions dans l’école ne sont pas complètement réglées. |
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Mais d’autres envisagent une remise en question plus radicale du fonctionnement actuel. |
La FNASEPH : pour la création d'un corps d'agents d'accessibilité - 23 septembre 2021 |
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Propositions pour une évolution de l’aide humaine à l’école
La FNASEPH (Fédération Nationale pour l'Accompagnement Scolaire des Élèves Présentant un Handicap) a publié une contribution sur l’évolution de l’aide humaine à l’école.
Le texte en a été transmis sous forme d'une note le 23 septembre 2021 au cabinet du ministère de l’Éducation nationale. |
La FNASEPH considère que l’école souffre d’un défaut d’accessibilité et dénonce l’inflation exponentielle de la demande d’AESH dans le cadre de l’aide mutualisée. Les AESH mutualisés ne doivent pas être traités comme les bons à tout faire de l’inclusion scolaire, comme ils le sont trop souvent aujourd’hui. |
La FNASEPH souhaite qu’une réflexion s’engage autour des notions d’accessibilité (action sur l’environnement) et de compensation (intervention auprès de l’élève), afin de préciser les responsabilités et les champs d’intervention des uns et des autres. Elle préconise la création d’un nouveau corps d’agent d’accessibilité tandis que la mission des AESH serait recentrée sur la compensation du handicap. |
Note ISP
17-01-18 |
Il faut en effet être attentif à l'accompagnement de l’élève dans sa vie scolaire. On songe notamment à tous ces temps « hors classe », récréations, temps de transition, passages dans les couloirs, vestiaires, temps périscolaires, etc., qui sont si importants dans la vie des élèves, où il se passe beaucoup de choses dans les relations entre eux, et auxquels on attache trop peu d’importance, sous prétexte parfois que c’est pour eux un temps de liberté... Je vois que les propositions de la Fnaseph « pour une évolution de l’aide humaine à l’école » les remettent au centre de leurs préoccupations, et j’approuve tout à fait. Je ne sais pas, par contre, s'il est nécessairfe de créer pour cela un nouveau corps « d’agents d’accessibilité ». PB |
Un commentaire dans Le Café pédagogique |
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L’Association des Directeurs de MDPH : lettre ouverte aux partenaires de l’inclusion scolaire -11 avril 2022 |
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L’Association des Directeurs de MDPH (ADMDPH), demande elle aussi, dans une lettre ouverte aux partenaires de l’inclusion scolaire d'avril dernier, une concertation autour de l’école inclusive. L'ADMDPH fait état de la hausse continue du nombre des demandes d’attribution d’une aide humaine et constate que le nombre des élèves accompagnés ne fait que croitre d’année en année. |
La présidente de l’Association suggère que les pôles inclusifs d’accompagnement localisés (PIAL) pourraient peut-être assumer la gestion de l'attribution des AESH et du matériel pédagogique adapté, sur la base de l’évaluation des besoins de l’enfant effectuée par la MDPH. Et cette demande inattendue paraît pourtant logique quand on voit comment l’Education nationale cherche, à travers les PIAL, à reprendre en main la gestion des AESH. |
Note ISP
17-01-18 |
Concernant les AESH, on les attribue peut-être parfois trop facilement. Les MDPH n’ont aucune limite d’ordre financier, puisque c’est l’Etat qui paie. Alors c’est bien commode, c’est la réponse à tous les problèmes ; pour les enseignants c’est bien pratique aussi d’avoir dans la classe quelqu’un qui s’occupe des élèves en situation de handicap. |
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En conclusion |
En considération de ces critiques vis-à-vis des procédures d’accompagnement et des PIAL, mais aussi de ces initiatives et de ces propositions, il paraît difficile de s'en tenir le statu quo... |
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Note sur la concertation "Ensemble pour une École Inclusive" - Juillet - décembre 2018 |
En conclusion de sa longue déclaration du 18 juillet 2018, sur le projet "Ensemble pour une école inclusive", le Ministre annonçait quelques "grands axes de progrès" et parmi ceux-ci une concertation pour un métier d'accompagnant attractif avec des perspectives d'avenir. |
En fait, concernant le métier d'enseignant, la princip)ale annonce était celle de la création des PIAL - Pôles Inclusifs d'accompagnement localisés |
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Voir la plaquette : "Ensemble pour l'école inclusive"
http://cache.media.education.gouv.fr/file/07_-_Juillet/80/0/DP_Ensemble_pour_l_ecole_inclusive_complet_984800.pdf |
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Mise
à jour : 15/06/2022
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