INTEGRATION
SCOLAIRE
& PARTENARIAT


plan du site

INDEX
ALPHABETIQUE
et sigles


nous écrire


 

 


   
TROUBLES DU LANGAGE ET DES APPRENTISSAGES ET SCOLARISATION
présentation
Adresse de cette page : http://scolaritepartenariat.chez-alice.fr/page199.htm

 

Une page sur

les troubles des apprentissages

Les troubles des apprentissages - ou "troubles dys"
Les troubles de l’apprentissage, ou « troubles dys », sont définis comme l’ensemble des dysfonctionnements dans la capacité à acquérir des connaissances. Ils sont définis à partir des symptômes observés.
Les principaux troubles des apprentissages sont
  - la dyslexie (trouble spécifique de la lecture) et la dyscalculie (trouble des activités numériques)
- la dyspraxie (troubles de la coordination motrice, entraînant généralement un trouble de l'écriture)
- la dysphasie (trouble du langage oral)
- et les troubles de l’attention
Ces troubles sont durables, mais leur prise en charge permet d’améliorer et/ou de compenser les fonctions déficientes.
Dans près de 40 % des cas, un enfant concerné par les troubles DYS présente plusieurs types de troubles des apprentissages. La dyslexie ou la dyscalculie sont fréquemment associées à des troubles de la coordination motrice (dyspraxie) ou de l’attention. En outre, un problème de langage oral (dysphasie) est associé à un risque de dyslexie dans 50 % des cas.
 
  Une question sur l'origine de ces troubles
"Différents troubles de l’apprentissage se manifestent chez des enfants qui ont une intelligence et un comportement social normaux et qui ne présentent pas de problèmes sensoriels (vue, ouïe). Ces enfants éprouvent des difficultés à apprendre à lire, à écrire, à orthographier, à s’exprimer ou encore à se concentrer. Les aires cérébrales impliquées, les manifestations et les prises en charge diffèrent selon les troubles. Cependant, l’association de plusieurs de ces troubles (deux ou plus) est fréquente chez un même enfant : cela suggère l’existence possible d’un mécanisme commun qui serait à l’origine de ces dysfonctionnements, vraisemblablement au cours du développement. Cette piste est actuellement explorée par les chercheurs."
Inserm - http://www.inserm.fr/thematiques/neurosciences-sciences-cognitives-neurologie-psychiatrie/dossiers-d-information/troubles-des-apprentissages-les-troubles-dys
  L'INSERM est l'Institut National Scientifique d'Études et de Recherches Médicales
 
  Comment les diagnostiquer ?
Premiers repérages
Les caractéristiques des enfants atteints de troubles des apprentissages sont habituellement observées en premier par les proches de l’enfant, en raison de difficultés de langage ou de difficultés motrices qui entraînent des problèmes dans la réalisation des activités de la vie quotidienne (p. ex. l’habillage, les habiletés pour le terrain de jeux, l’écriture, les activités graphiques, les activités du gymnase) ou des problèmes de rendement scolaire.
Souvent aussi ce sont les enseignantes de maternelle et/ou les médecins de l'éducation nationale qui les premiers alertent les parents.
On peut trouver sur quelques sites des associations de parents des listes des symptômes susceptibles d'alerter les parents, par exemple
Diagnostic  
Le diagnostic des troubles DYS passe par un bilan neuropsychologique qui permet l’évaluation de l’ensemble des fonctions cognitives. Ce bilan peut être établi par un neuropédiatre (en libéral ou à l'hôpital).
  Les neuropsychologues font les bilans et mettent en évidence par des tests les problèmes d'apprentissage à travers le fonctionnement des différentes fonctions cognitives mais ils ne font pas de diagnostic ! Ils émettent une hypothèse et ce sont les médecins qui a l'aide des tests peuvent ensuite établir le diagnostic qui reste une démarche médicale, les neuropsychologues...
  Sur le bilan neuropsychologique, voir le site "Tous à l'école" : http://tousalecole.fr/content/bilan-neuropsychologique
  Le bilan neuropsychologique fait parti des documents joignables au certificat médical du dossier MDPH.
  Le neuropédiatre utilisera les bilans réalisés notamment par les orthophonistes, les psychomotriciens, les orthoptistes, les ergothérapeutes...
Des centres de référence pour le diagnostic des troubles des apprentissages existent au sein de centres hospitaliers universitaires, permettant une évaluation pluridisciplinaire chez les patients présentant les cas les plus complexes.
A l'origine "centres de références pour les troubles du langage", la plupart sont devenus "centres de référencés pour les troubles des apprentissages".
Voir : centres référents
    Pour plus d'explications sur le diagnostic, voir : le diagnostic des troubles dys
  Les associations de parents
On ne saurait trop recommander aux parents concernés de se tourner vers les associations de parents organisées autour de ces handicaps. Avant d'entrer en contact avec elles, ils peuvent consulter leurs sites. Par exemple
  - pour la dyslexie : APEDA-DYS-France (Adultes, Professionnels et parents d'Enfants Dyslexiques Associés) http://www.apeda-france.com
 

- pour la dyspraxie : DMF (Dyspraxiques Mais Fantastiques) http://www.dyspraxie.info
ou DFD (Dyspraxie France Dys) http://www.dyspraxies.fr

  - pour la dysphasie : AAD France (Association Avenir Dysphasie France) https://aad-france.dysphasie.org
  - pour les troubles de l’attention : Association HyperSupers - TDAH France http://www.tdah-france.fr/
Voir d'autres associations
 
Des troubles des apprentissages aux troubles des fonctions exécutives
  Apparition de l'expression "troubles des apprentissages"
La circulaire du 31 janvier 2002, relative aux troubles du langage, est sans doute le premier texte officiel qui emploie l’expression "troubles des apprentissages" :
"Les troubles spécifiques du langage oral et écrit (dysphasies, dyslexies) qui font l'objet de cette circulaire sont à situer dans l'ensemble plus vaste des troubles spécifiques des apprentissages qui comportent aussi les dyscalculies (troubles des fonctions logico-mathématiques), les dyspraxies (troubles de l'acquisition de la coordination) et les troubles attentionnels avec ou sans hyperactivité."
Depuis, l’expression revient dans les textes officiels, notamment dans la circulaire sur les ulis, qui propose une option ULIS TSA (troubles sévères des apprentissages), en relation avec la création d’un DU-TSA à l’INS-HEA en mai 2014.
 
  Les troubles des "fonctions exécutives"
Depuis 2016, on désigne fréquemment l'ensemble de ces troubles sous le nom de "troubles des fonctions exécutives". En fait ces deux appellations coexistent.
En voici une définition : " Ensemble des fonctions cognitives impliquées dans la réalisation de nos comportements en fonction des buts que nous nous sommes fixés. Elles permettent le traitement des informations en temps réel (mémoire de travail), l’élaboration de nos programmes d’actions mentales et motrices (planification), la résistance aux automatismes et aux distractions (inhibition) et le changement rapide de stratégie (flexibilité). Exemple : les fonctions exécutives sont très sollicitées par la résolution d’activités non-routinières et la résolution de problèmes complexes. "
Neuropsychologie des apprentissages université UCBL Lyon 2016
Voir ci-dessous : Moret et Mazeau. Le syndrome dys-exécutif chez l'enfant.

F.Verstraeten
19-03-18

Troubles des "fonctions exécutives ? ... Je n'ai entendu cela qu'en France !
C'est en réalité un autre nom pour décrire la praxie de construction : c'est le fil conducteur de la tâche à réaliser...
 
Pour une scolarisation aménagée : le PAP ou le PPS

  Le PAP - Plan d'Accompagnement Personnalisé
Quand les premières difficultés de l'élève apparaissent, souvent, dans un premier temps, on envisagera de mettre en place des aménagements de la scolarité dans le cadre d'un PAP (Plan d'Accompagnement Personnalisé). La circulaire sur le PAP se présente précisément comme destinée aux élèves présentant des difficultés scolaires ayant pour origine un trouble des apprentissages.
  On regrettera que la circulaire ne propose pas une définition des troubles des apprentissages…
Un plan d'accompagnement facile à mettre en place
Le PAP vise donc à prévenir les difficultés scolaires d'un élève par l'aménagement de la scolarité. Il est facile à mettre en place. Il peut être préconisé par les enseignants ou par les parents. Il repose en fait sur l'accord des uns et des autres. Il est mis en place sous la responsabilité du directeur de l'école ou du chef d'établissement, après avis du médecin scolaire. Le PAP doit faire l'objet d'un document écrit.
  En cas d'absence de médecin scolaire, l'avis d'un autre médecin, par exemple celui du médecin de famille, pourra suffire.
Le PAP permet de décider et de mettre en œuvre des mesures d’aménagement de la scolarité d’un élève sans avoir besoin de faire appel aux dispositifs spécifiques du handicap et donc sans faire le détour par la MDPH ni sans faire appel à l’enseignant référent, qui n’intervient pas dans le suivi du PAP. Le PAP est un document interne à l'école.
Des mesures d’aménagement de la scolarité
Pour l'essentiel, le PAP est constitué des mesures d'accompagnement de la scolarité sur lesquelles parents et enseignants se seront mis d'accord. Des professionnels médicaux ou para-médicaux qui suivent l'enfant peuvent être invités à la réunion d'élaboration du PAP.
On notera qu'on trouve dans l'annexe de la circulaire une liste d'items d'aménagements possibles qui peut donner des idées. La circulaire souligne avec raison qu’il sera plus judicieux de se fixer sur quelques items dont on suivra avec attention la mise en œuvre tout au long de l’année pour s’assurer qu’ils atteignent les objectifs escomptés plutôt que de se fixer un trop grand nombre d’items.
  Pour en savoir plus sur le PAP : Le PAP
  Le PAP peut autoriser un élève à utiliser un ordinateur en classe ou pour ses travaux scolaires. Mais dans le cadre d'un PAP l'Education Nationale ne fournit pas l'ordinateur.
 
  le PPS - Projet Personnalisé de Scolarisation
La portée du PAP reste toutefois limitée et si un projet de PAP paraît insuffisant ou si le PAP déjà mis en oeuvre ne donne pas satisfaction, les parents se tourneront vers la MDPH et demanderont un PPS. Ce sont les parents qui ont l'initiative du PPS et qui en adressent la demande écrite au Directeur de la MDPH (Maison Départementale des Personnes Handicapées). La demande doit être accompagnée d'un certificat médical. La MDPH leur adressera en retour un formulaire de saisine.
  On peut trouver ce formulaire sur internet : formulaire de saisine.
La MDPH cherchera à mieux connaître et analyser les besoins de l'enfant, en vue de proposer un PPS (Projet Personnalisé de Scolarisation). Le dossier sera étudié lors d"une réunion de l'équipe pluridisciplinaire de la MDPH, à laquelle les, parents peuvent demander à être invités.
  Lors de leur participation à la réunion de l'équipe pluridisciplinaire, les parents peuvent se faire accompagner par une personne de leur choix.
Avec le PPS, on entre donc dans le domaine du handicap. Mais "handicap" est un terme qu'il faut entendre en un sens très large : pour les MDPH, le handicap se définit essentiellement par la diminution de l’autonomie de la personne, dans tel ou tel domaine. Par exemple pour un dysphasique ce sera une limitation de l’autonomie dans le domaine de la communication orale. Le terme d’handicapé est donc à prendre avec beaucoup de recul. On préfère d'ailleurs aujourd’hui parler de personne en situation de handicap plutôt que de personne handicapée.
Les préconisations de la MDPH : orientation, mesures de compensation du handicap et aménagements scolaires
Concernant l'orientation de l'élève, la MDPH veillera, dans toute la mesure du possible, à son maintien dans l'enseignement ordinaire. Mais elle a aussi compétence pour préconiser son orientation vers une classe spécialisée (ULIS) ou vers un établissement du secteur médico-social.
Les mesures de compensation du handicap sont constituées notamment des aides financières, AEEH (Allocation d'Education de l'Enfant Handicapé), PCH (Prestation de Compensation du Handicap) et autres prestations.
Le PPS notifié par la MDPH. Les aménagements scolaires qu'ils préconisent peuvent être de deux ordres.
Il y a d'une part les aménagements qui dépassent le cadre réglementaire ordinaire de l'école : attribution d'un AESH, aides matérielles (attribution d'un ordinateur), adaptation du temps scolaire (temps partiel), accompagnement médico-social (SESSAD), maintien en maternelle, programme adapté des objectifs d'apprentissage (PAOA), intervention d'un professionnel libéral dans la classe, etc.. Ces mesures sont de la compétence exclusive de la MDPH. Il s'agit notamment de toutes les mesures qui engagent un financement.
Et il y a d'autre part des aménagements plus ordinaires, que l'école a compétence pour mettre en place, par exemple dans le cadre du PAP, mais qui peuvent être préconisés ou tout au moins recommandés par la MDPH : tiers temps pédagogique, dispositions pour limiter le temps de travail écrit des élèves dysgraphiques ou réduite le temps d'intervention orale des élèves dysphasiques, etc.. Les préconisations générales de la MDPH demandent alors à être mises en oeuvre de manière pratique et adaptée par les enseignants. Ces projets feront l'objet d"'échanges entre les enseignants et les parents, et ils seront présentés, débattus et sans doute enrichis lors des réunions de l'ESS.
On sera attentif, notamment, à préciser les modalités de l'intervention éventuelle d'un AESH, préciser par exemple s'il doit accompagner l'élève lors des récréations.
Conclusion et suivi du PPS
les principales associations de parents d'enfants "dys", en particulier celles des enfants dyspraxiques et celles des enfants dysphasiques, sont souvent méfiantes vis à vis du PAP. Elles estiment que la plupart des enfants "dys" ont davantage besoin d'un PPS qui reconnaisse leur situation de handicap.
De plus, le suivi du PPS est mieux contrôlé que celui du PAP. Celui du PAP ne fait l'objet d'aucune mesure particulière, alors que celui du PPS est assuré par des "enseignants référents", dont la mission est précisément de veiller à sa bonne mise en oeuvre, dans le cadre des ESS (Equipes de Suivi de la Scolarisation) qu'ils doivent réunir au moins une fois par an ou à la demande des parents.
Mais il reste toujours possible de passer de l'un à l'autre.
 
Compléments
 
  • Note sur les ULIS TSLA (Troubles Spécifiques du Langage et des Apprentissages)
Pendant longtemps, les parents des enfants souffrant de troubles des apprentissages ont évité les ULIS, trop marquées par le retard mental. Mais depuis 2015, le Ministère préconise l'ouverture d'ULIS TSLA, bénéfiques à certains élèves, en primaire ou dans le second degré. Ces classes sont encore en nombre insuffisant.
L'orientation en ULIS TSLA est de la compétence de la MDPH
 
  • Le PAP ou le PPS
Dans "Ecole et handicap"
PAP ou PPS : choisir le meilleur dispositif d’accompagnement pour son enfant (1/2)
PAP ou PPS : choisir le meilleur dispositif d’accompagnement pour son enfant (2/2)
   
Documents divers.
Le bulletin de veille «Troubles spécifiques du langage et des apprentissages» de l'INSHEA
Tous les mois, l'INSHEA publie un bulletin de veille sur les handicaps, et notamment un
Bulletin de veille « Troubles spécifiques du langage et des apprentissages »
Dyslexie, dysorthographie, dyspraxie, dyscalculie, dysphasie, TDA/H 
Pour le recevoir, s'inscrire à"La lettre de l'INSHEA"
https://www.inshea.fr/fr/content/inscription-a-la-lettre-de-lins-hea
   
  Le problème des élèves qui ont des résultats "corrects"
J.M.Roosz

05/11/18
L'entrée du PAP étant "difficultés scolaires", les élèves qui ont des résultats considérés comme "corrects" sont maintenant fréquemment écartés du dispositif PAP. Pour autant, le ou les troubles sont bien présents.
L'image du canard, qui avance parfaitement serein sur l'eau, mais qui "rame" intensément sous l'eau, est fréquemment utilisée pour illustrer ces situations : une apparence "normative" mais une activité cognitive beaucoup trop importante, et...invisible.
Ainsi, avec le PAP il n'est pas tenu compte de la réalité des troubles des fonctions cognitives spécifiques, mais uniquement du "symptôme résultats scolaire", ô combien trompeur !
Aurait-on idée de ne prescrire des lunettes qu'aux seuls élèves myopes qui sont en difficulté scolaire ?
C'est pourtant ce qui se passe avec le PAP pour les élèves qui font montre de résultats scolaires jugés "satisfaisants" malgré leurs  troubles cognitifs spécifiques.
  Un rapport des Inspections Générales... en faveur du PAP - juillet 2018
Evaluation de l'aide humaine pour les élèves en situation de handicap - Juillet 2018 - Rapport des Inspections Générales des Affaires Sociales (IGAS), de l'Education Nationale (IGEN) et de l'Administration de l'Education Nationale et de la Recherche (IGAENR).
http://www.ladocumentationfrancaise.fr/rapports-publics/184000476/index.shtml
L'association DMF relève dans ce rapport des éléments inquiétants, notammenrt une volonté de sortir du champ du handicap un maximum d’élèves avec « troubles dys » en ramenant les besoins des élèves dys aux besoins éducatifs d’élèves en difficulté scolaire. Le rapport préconise un recours au PAP plutôt qu’au PPS.
Le rapport impute certains troubles dys à des facteurs psychosociaux.
Le rapport manifeste une volonté de diminuer l'aide humaine car la demande d’aide humaine en équipe éducative serait faite sur des critères non objectifs sans étudier la possibilité de faire la demande d’autres moyens de compensation.
 
 
  • Orientation : choisir le bon établissement
Echanges
Il n'y a pas d'établissement spécialisé pour les troubles des apprentiszsages. Mais les parents apprennent vite, notamment suirte à leurs échanfges au sein des associations, que certains établissement sont plus compétents et mieux disposés que d'autres pour l'accueil des élèves présentant tel ou tel handicap. Parfois un changement d'école ou d'établissement peut être opportun.
Audrey N.

24-06-16
Mon loulou a été accepté dans le lycée que l’on voulait! Le recteur nous a accordé la derogation pour le mettre dans ce lycée hors secteur qui est le meilleur dans l’accompagnement des dys de la region! Bon, ça veut dire internat (internat d'excellence), en ville alors qu’il a toujours vécu à la campagne, ça m'inquiète un peu mais je suis heureuse qu’il ait enfin des enseignants qui connaissent la dyspraxie !
Karine J.

24-06-16
Je ne savais pas qu'un établissement pouvait être spécialisé dans les troubles de nos loulous.... Ca c'est vraiment une bonne nouvelle : mon fils, qui est dyspraxique comme le tien, je ne le sens pas bien dans son établissement. Ca me fait mal de le voir malheureux parce qu'il croit (à mon avis) être le seul dans son cas. Pourtant, on le rassure tout le temps mais ça ne suffit pas!!!!
Audrey N.

24-06-16
Hola, ce n’est pas un établissement spécialisé dans l’accompagnement des dys. C’est juste le SEUL lycée à moins 60 km de chez moi qui a décidé de s'interroger sur l’accueilde ses élèves dys. Il n’y a pas d’ULIS, mais au moins les enseignants ont été sensibilisés aux troubles dys, et des AESH ont été embauchés pour avoir un vrai travail d'équipe. C’est pas le Perou non plus, mais c’est beaucoup mieux que les deux établissements de secteur où on m’a demandé "c’est quoi la dyspraxie? " et où on m’a dit "ah, non, on n’a jamais eu d'élève dyspraxique ". Je ne vais pas mettre le nom de l’établissement, il n’y a qu’une seule autre personne dans tout ce groupe qui vit dans ma region, et je ne l’ai pas vu poster de message depuis que je suis inscrite.
Val B.

24-06-16
Pareil ici. Notre fils est accepté dans le Lycee de son choix qui n'est pas notre Lycee de secteur. J'ai rencontré l'infirmière scolaire et l'accueil fut génial Internat avec deux ans d'avance en seconde ça angoisse plus les parents que le gamin ... Et au Lycee non plus ça ne leur pose aucun problème qu'un élève particulier ( TDA, dysgraphique, avec un ordi ...) arrive chez eux. Cool !
ISP
19-12-2021
Ces échangent datent quelque peu. Depuis ont été ouvertes des classes spécialisés, les ULIS TSLA (troubles spécifiques du langage et des apprentissages) qui conviennent bien à c ertains élèves.
 
  • Connaissance et prise en charge des troubles dys

Le syndrome dys-exécutif chez l'enfant et l'adolescent
Répercussions scolaires et comportementales
Alain Moret, Michèle Mazeau - Rlsevier Masson - 2019

Composé de deux parties, cet ouvrage articule médical et pédagogique. Il présente des approches différentes, mais qui s'imbriquent pour atteindre le même but : aider tous ceux qui seront amenés à côtoyer et accompagner les jeunes souffrant de troubles dys-exécutifs.
 
LES "DYS" : un site consacré aux troubles des apprentissages
POUHET, Alain Dr. Troubles dys-. Paris : Tom Pousse, 2020
L'objectif de cet ouvrage est de maîtriser les enjeux pour chaque situations particulière de troubles d'apprentissage, de déterminer où aller avec ces enfants. 
Le site du Dr Alain Pouhet.
Ce site contient des textes, diaporamas, des liens vers des vidéos.
Tous ces documents traitent des DYS, c'est à dire des troubles SPÉCIFIQUES cognitifs ou d'apprentissages chez l'enfant.
https://sites.google.com/site/dralainpouhet/
   
Un document technique du CNSA - Décembre 2014
Troubles dys - Guide d'appui pour l'élaboration de réponses aux besoins des personnes présentant des troubles spécifiques du langage, des praxies, de l'attention et des apprentissages
Un document de synthèse, très riche, qui a notamment pour but d'harmoniser les pratiques des MDPH.
http://www.cnsa.fr/IMG/pdf/cnsa-DT-DYS-20-11-2014-WEB-1.pdf
   
Troubles de l'apprentissage et stratégies de compensation
Un article publié sur le sitge de l'IRESMO (Institut de Rec herche, d'Etude et de Formation sur le Syndicalisme et lers Mouvements Sociaux)
http://iresmo.jimdo.com/2015/08/14/troubles-de-l-apprentissage-et-strat%C3%A9gies-de-compensation/
   
Les troubles Dys : un livret de l'APAJH
La Fédération des APAJH édite le guide « Les troubles Dys », un livret destiné aux parents, enseignants et professionnels de santé. Il propose des solutions concrètes pour favoriser l’apprentissage en milieu scolaire.
Un guide bien renseigné sur les troubles, mais sans propositions novatrices.
http://fr.calameo.com/books/0032709963073c12de4c3
   
La lettre de l'INSHEA
publie régulièrement des Bulletins de veille thématiques, dont l'un est consacré aux Troubles spécifiques du langage et des apprentissages
http://inshea.fr/
   

Sur le site du Ministère - Eduscol : l'actualité du numérique
Des documents numériques utiles aux enseignants

Lettre d'information Édu_Num Handicap et numérique - Lettre n° 02, novembre 2017
Cette lettre propose des ressources numériques pour aider tous les enseignants, et les acteurs de la communauté éducative, dans leurs pratiques pédagogiques à destination des élèves porteurs de troubles. Elle vise notamment la dyslexie et la dyspraxie.
   
N° 157 - Compétences en arithmétique et troubles des apprentissages 
coordonné par le M. Fayol (Université de Clermont Ferrand) et C. Thevenot (Université de Lausanne) - Décembre
https://www.anae-revue.com/la-documentation-scientifique-tous-les-n-disponibles/
   

N° 171 - Mémoire de travail et développement de l’enfant - - Outils d'évaluation des troubles neurodéveloppementaux
Dossier coordonné par le Pr V. Camos et le Dr C. Fitamen,
Université de Fribourg, Suisse

Avril 2021

   
Les Cahiers Pédagogiques - n°532, mars-avril 2019
Dossier : "Les "dys" dans la classe"
http://www.cahiers-pedagogiques.com/
   
LE SYNDROME DYS-EXÉCUTIF CHEZ L'ENFANT ET L'ADOLESCENT
Répercussion scolaires et comportementales 
Alain-Clément Moret, Michèle Mazeau
Editeur: Elsevier Masson|  Date de publication: 04/2013|
   
Pour le plaisir de lire : La Fée des Mots :
  Depuis 2002, l’équipe de La Fée des Mots s’appuie sur le savoir faire et les connaissances des orthophonistes pour se concentrer sur un objectif : faire ressentir le plaisir de lire aux enfants avant l’adolescence.
http://lafeedesmots.com/module/notre-methode
 
A propos de la formation professionnelle continue
  Quelques informations concernant la formation professionnelle continue pour les personnes présentant un trouble de l'apprentissage sur
http://www.ffdys.com/orientation-et-formation-professionnelle/formation-professionnelle-continue/comment-y-acceder.htm
 
 
  • Orientations et recommandations officielles
Ces textes officiels sont intéressants dans la mesure où ils orientent les recherches et les décisions futures.
Un guide de la HAS (Haute Autorisé de Santé) et une recommandation de bonne pratique
Guide de recommandations pour mieux prendre en charge les troubles spécifiques du langage et des apprentissages (ou troubles Dys).
31 janvier 2018
https://www.has-sante.fr/portail/jcms/c_2824177/fr/troubles-dys-comment-mieux-organiser-le-parcours-de-sante
Le guide pose le cadre d’une prise en charge précoce et transversale de ces troubles : entre la famille, le corps enseignant et les soignants, pédiatres et orthophonistes notamment.
Les Agences Régionales de Santé (ARS) doivent maintenant s’approprier ces propositions et mettre en place sur leurs territoires des collaborations entre professionnels de la santé et de l’éducation.
RECOMMANDATION DE BONNE PRATIQUE - Mis en ligne le 17 mars 2020
Troubles du neurodéveloppement - Repérage et orientation des enfants à risque
Les objectifs de cette recommandation sont d’harmoniser les pratiques de repérage et d’orientation des enfants ayant un trouble du neurodéveloppement (TND) dans une population à risque entre 0 et 7 ans et d’optimiser le parcours de l’enfant et de sa famille.
 
Quatre recommandations de l'Académie Nationale de Médecine
Communiqué du 29 septembre 2015.
Dépister et prévenir la dyslexie et les troubles associés : l’échec scolaire et l’illettrisme ne doivent plus être une fatalité
  http://www.academie-medecine.fr/depister-la-dyslexie-et-les-troubles-associes/
L’Académie nationale de médecine, lors de sa séance du 30 juin 2015 dédiée aux « troubles spécifiques des apprentissages chez l’enfant », a pris connaissance des problèmes posés par la dyslexie, la dyspraxie ou les troubles du langage et de l’attention. (...) Les données les plus récentes de la littérature montrent qu’il s’agit de troubles très précoces du développement de certains circuits cérébraux. Ils sont à l’origine de véritables handicaps, au sens de la Loi de Février 2005. Des interventions appropriées sont susceptibles de les prévenir ou de les corriger.

 

L'Académie nationale de médecine recommande :
-  de renforcer les liens et généraliser une collaboration étroite entre les compétences médicales et pédagogiques de manière à dépister le plus tôt possible les troubles neurocognitifs et plus spécialement, les troubles spécifiques des apprentissages, ainsi que leur retentissement psychologique. L’objectif est d’améliorer leur prise en charge, en permettant des actions communes médicales et paramédicales à l’intérieur des établissements scolaires.
- de réaffirmer la place et le rôle essentiel dans le parcours de soins des différentes professions paramédicales (orthophonistes, mais aussi psychomotriciens, ergothérapeutes et neuropsychologues), dont le travail en équipe pluridisciplinaire ou en réseau pluriprofessionnel est de plus en plus reconnu comme indispensable pour la confirmation et le bilan diagnostic comme pour le traitement.
- de susciter et mettre en place des programmes de recherche orientés prioritairement vers l’évaluation des pratiques thérapeutiques.
- de promouvoir la formation des médecins (généralistes et spécialistes) dans le domaine du développement neurocognitif et comportemental (troubles des apprentissages) tant par l’enseignement initial que par la création d’un diplôme inter-universitaire national ouvert aux professions paramédicales, et de revaloriser les actes spécialisés correspondants.
Note ISP

06-10-15
Ces recommandations ne s'accompagnent d'aucune mesure concrète. Il s'agit donc essentiellement d'un voeu et il est difficile d'en mesurer l'impact. Il est néanmoins intéressant de voir affirmée la nécessaire collaboration entre les compétences médicales et pédagogiques en vue d'améliorer le dépistage et la prise en charge et de permettre des actions médicales et paramédicales à l'intérieur des établissements scolaires.

 

Mise à jour 10/11/2021

PAGE
PRÉCÉDENTE

SOMMET
DE LA PAGE
PAGE
SUIVANTE