L'INCLUSION INDIVIDUELLE | 
          
          
            présentation  | 
          
          
            Adresse de cette page : http://scolaritepartenariat.chez-alice.fr/page388.htm  | 
          
          
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            | Les intervenants libéraux à l'école auprès des élèves handicapés  | 
          
          
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            Rappel : Intervenants 
              extérieurs dans l'école | 
          
          
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            | Les intervenants libéraux  auprès des élèves en situation de handicap :  l'autorisation du directeur et l'inscription dans le PPS | 
          
          
            | L'accompagnement 
              et le suivi des enfants handicapés dans les écoles est principalement assuré, de fait,  par les AESH  ou par les personnels des SESSAD. Mais d'autres professionnels, et notamment des professionnels libéraux, peuvent également intervenir,  à la demande des familles,  | 
          
          
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            L’Education nationale a  toujours reconnu la nécessité de « permettre à des personnels spécialisés venant de  l'extérieur d'intervenir à l'école » (circulaire du 29 janvier 1983). Des professionnels  de la santé peuvent en effet contribuer étroitement à la mise en œuvre du PPS,  en coopération avec les enseignants et les AESH.  | 
          
          
            | La circulaire 2016-117 du 8 août 2016 précise  qu'un professionnel du secteur libéral  peut intervenir dans l'école  avec l'autorisation du directeur de l'école. Cette  intervention doit être  inscrite dans le PPS.  | 
          
          
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            Circ. 2016-117 du 8 août 2016 - 2.6. L'accompagnement médico-social | 
          
          
            | Les professionnels non enseignants de l'établissement ou du service   médico-social contribuent étroitement  à la mise en œuvre du PPS afin   d'apporter, par la diversité de leurs compétences et leur formation   spécifique, l'accompagnement indispensable permettant de répondre de   façon appropriée aux besoins de l'élève. | 
          
          
            | Les soins par des professionnels libéraux se déroulent   prioritairement dans les locaux du praticien ou au domicile de la   famille. Lorsque les besoins de l'élève nécessitent que les soins se   déroulent dans l'établissement scolaire, c'est-à-dire lorsqu'ils sont   indispensables au bien-être ou aux besoins fondamentaux de l'élève, ce   besoin est inscrit dans le PPS. L'intervention de ces professionnels   fait l'objet d'une autorisation préalable du directeur ou du chef   d'établissement. | 
          
          
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            | Note à propos de la responsabilité du directeur d'école et de l'inscription dans le PPS | 
          
          
            Lena N. 
                
                31-01-21 | 
             Le fait que ces  interventions soient soumises  l'autorisation de l'établissement reste un gros  problème pour les familles malheureusement. | 
          
          
            | La responsabilité du Directeur de l’école est double. | 
          
          
            |  Il appartient au Directeur de l'?école  de juger si  l’intervention du professionnel est conciliable avec les exigences de la scolarité et si elle est possible dans les locaux de l'école et sur  le temps scolaire.  Le directeur ou les  représentants  des parents peuvent poser la question en Conseil d'?école Le  Conseil d'école a son mot à  dire sur les actions d'inclusion scolaire dans  l'école. Voir : le Conseil d'école | 
          
          
            | Si le Directeur refuse d’emblée, les parents de  l’enfant concerné peuvent d'ailleurs demander aux représentants élus des parents de poser  la question en Conseil d'école. | 
          
          
            | Le Directeur doit d’autre part s’assurer que  l’intervenant éventuel possède les qualifications requises, ce qui ne pose  généralement pas de problème si cet intervenant  est un professionnel de  la santé ou s’il est présenté par une association. Si un doute subsiste, le  Directeur peut demander conseil à  l’IEN ASH.  | 
          
          
            Réponse ISP 
                
              13-01-18 | 
            Les textes officiels  concernent surtout les interventions régulières dans l’école. Pour une  intervention ponctuelle, on peut penser  que si l’enseignant et le directeur sont  d’accord, il n’y a pas de problème.   | 
          
          
            | On précisera aussi qu'il faut entendre le mot  « soin » en un sens très large. | 
          
          
            | Quant à l'inscription dans le PPS, si elle ne figure pas dans la notification de la CDAPH, on veillera à la mentionner dans le GEVASCO lors d'une réunion de l'ESS | 
          
          
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            | Des intervenants paramédicaux du secteur libéral dans l'école. Exemples et témoignages. | 
          
          
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            Véronique M. (275) 
                
              09-01-18 | 
            Un enfant qui demande à bénéficier d’une prise en charge en psychomotricité sur le temps scolaire : cela  semble poser un problème à l’institutrice... 
              La MDPH peut-elle préconiser dans le PPS que l’enfant doit  être pris en charge sur le temps scolaire pour les séances de psychomotricité ? Ce  PPS s’impose-t-il alors à l’éducation nationale ?  | 
          
          
            Réponse ISP 
                
              13-01-18 | 
            La décision de la MDPH pour une intervention du psychomotricien à l'école reste soumise à  l'accord du directeur de l'école ou du chef d'établissement. Il s'agit donc plutôt d'une recommandation de la MDPH. | 
          
          
            | La meilleure voie à suivre est  de prendre la  décision en Equipe de Suivi de la Scolarisation (ESS), quand tous les partenaires sont réunis, y compris le directeur de l'école, puisque le directeur est appelé à décider de la  faisabilité des interventions du professionnel dans l'école. . | 
          
          
            | Et si la famille n’est pas d’accord avec l’équipe de suivi, elle peut  faire appel à l'IEN ASH. | 
          
          
            | On ajoutera que ces interventions dans l’école  évitent souvent bien des fatigues à l’enfant. En outre elles donnent à  l’enseignant, et éventuellement à l'AESH, l’occasion de rencontrer un professionnel et de parler avec lui  des difficultés de l’élève.  | 
          
          
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            Voir l'exemple des orthophonistes : les orthophonistes à l'école | 
          
          
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              février 04 | 
            Un 
              ergothérapeute dans l'école ? | 
          
          
            La directrice de l'école 
              et son Inspectrice s'opposent à l'intervention de l'ergothérapeute 
              auprès de notre enfant dyspraxique dans l'école. Notre enfant a 
              deux séances d'ergothérapie par semaine, il est parfois fatigué, 
              et nous souhaiterions que l'ergothérapeute puisse le prendre en charge 
              au moins une fois pendant le temps scolaire. La Directrice et l'Inspectrice ont-elles 
              le droit de le refuser ?  | 
          
          
             Laura 
              12-10-12 | 
            Mais les situations évoluent | 
          
          
            J’interviens  essentiellement dans les écoles (écoles, CLIS, ULIS, collèges), pour l’instant  je n’ai pas eu de problème. J’essaie de mettre les séances sur des temps de  permanences ou “vie de classe” afin de moins pénaliser le jeune...  
              Laura - ergothérapeute (44) | 
          
          
            Leila M. 
                
                09-10-13 
                | 
            Je ne  connais pas le texte mais j'ai eu le cas avec mon ergo qui voulait intervenir à  l'école.  
              => Sur le temps scolaire, c'est le chef d'établissement qui décide. 
              => Sur le temps extra scolaire (11h30 ---> 13h20 et 16h30 ---> 18h),  c'est la mairie qui décide.  
              Donc si le chef d'établissement refuse, il faut essayer de comprendre pourquoi.  Après tout, il a peut être de bonnes raisons? S'il faut le contourner, tu peux  prendre RDV avec l'ergo de 11h30 à 12h30, et le chef d'établissement n'a plus  son mot à dire, tu fais signer une autorisation à la mairie,  | 
          
          
             Aurélie 
              09-10-13  | 
            Il n'y a effectivement aucune loi obligeant les  établissements à permettre aux paramédicaux d'intervenir sur le temps scolaire,  bien que l'on puisse interpréter la loi de 2005 en faveur de l'intégration du  handicap dans ce sens...  
              Il existe une convention en Seine Saint Denis intitulée :  convention individuelle relative aux élèves handicapés scolarisés en classe  ordinaire avec un projet personnalisé de scolarisation.  
              Le syndicat des ergothérapeutes libéraux a établi une  convention également accessible à ses membres, mais le refus d'intervention à  l'école reste un problème qui est souvent évoqué par mes collègues.  | 
          
          
            Note ISP 
                
              13-01-20 | 
            Les témoignages ci-dessus datent d'avant la circulaire du 8 août 2016. | 
          
          
             | 
          
          
            | Note 
              sur l'école comme lieu d'intervention | 
          
          
            | Les 
              personnels paramédicaux ont le droit d'intervenir dans les écoles. | 
          
          
              
              Code de la santé publique | 
            Code 
              de la Santé publique - Article R4341-19 
                La 
                  profession d'orthophoniste ne peut s'exercer dans les locaux ou les dépendances 
                  des locaux commerciaux. 
                  L'interdiction prévue à l'alinéa 
                  précédent ne fait pas obstacle à l'exercice de cette profession 
                  dans des locaux dépendant d'un établissement sanitaire, social ou 
                  médico-social ou d'éducation, ou dans des locaux aménagés 
                  par une entreprise pour les soins donnés à son personnel. | 
          
          
            Code 
              de la Santé publique - Article R4342-16 
            La profession d'orthoptiste ne peut s'exercer dans les locaux ou les dépendances des locaux commerciaux. (suite idem) | 
          
          
            On ne trouve pas, toutefois, d'articles identiques pour les ergothérapeutes ou pour  les psychomotriciens.  | 
          
          
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            | Des éducateurs spécialisés en libéral dans la classe ? | 
          
          
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            Voir dans Ecole et Handicap l'article : Des  éducateurs spécialisés libéraux accompagnent à l’école des élèves en situation  de handicap | 
          
          
            | Des éducateurs spécialisés choisissent aujourd'hui le statut d'intervenants en libéral. Ils inferviennent parfois dans les classes auprès d'un élève en situation de handicap. | 
          
          
            Nathalie R. 
                
              25-01-21  | 
            Une éducatrice  libérale à l'école, prise en charge par la PCPE | 
          
          
            | Après refus de la psychologue ABA par l'Inspecteur d'Académie, j'ai finalement obtenu par la MDPH une éducatrice spécialisée qui a pu intervenir trois fois à l'école C'est une éducatrice installée en libéral. C'est la PCPE qui a accepté de signer la convention pour cette éducatrice qui  travaille souvent  avec eux. | 
          
          
            | PCPE : Pôle de Compétences et de Prestations Externalisées  | 
          
          
            Océane Hève 
                
              16-04-21 | 
            J'accompagne notamment à l’école, trois fois une heure par semaine, un enfant en situation de handicap. Il a une AESH individuelle quelques heures par semaine, mais l'enseignant exprimait avoir besoin de davantage de soutien pour guider au mieux cet enfant dans ses apprentissages. Les parents m'ont contactée, l'enseignant et le directeur étaient favorables à mon intervention en classe. Le directeur a demandé l'accord à l'Inspecteur de l'Education Nationale, qui s'est assuré de mes qualifications et de mon statut juridique, puis a donné son accord par écrit. 
            Voir la suite, article "Des éducateurs spécialisés libéraux à l'école auprès des élèves en situation de handicap" | 
          
          
            Sandrine Barillot 
                
              19-03-22 | 
            Le métier d’éducateur  spécialisé est en pleine évolution.Après avoir passé presque 20 ans dans les  champs de l’éducation spécialisée, (...) je me suis sentie complètement démunie, seule face aux  situations que je traversais dans l’institution. J’ai donc décidé de m’installer comme éducatrice spécialisée  libérale. Ayant exercé pendant presque 20 ans, dans différents domaines :  protection de l’enfance, handicap mental, et physique ; je peux être une  personne ressource pour l’aide à la construction de projets éducatifs...   |