L'INCLUSION INDIVIDUELLE |
présentation |
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Les intervenants libéraux à l'école auprès des élèves handicapés |
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Rappel : Intervenants
extérieurs dans l'école |
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Les intervenants libéraux auprès des élèves en situation de handicap : l'autorisation du directeur et l'inscription dans le PPS |
L'accompagnement
et le suivi des enfants handicapés dans les écoles est principalement assuré, de fait, par les AESH ou par les personnels des SESSAD. Mais d'autres professionnels, et notamment des professionnels libéraux, peuvent également intervenir, à la demande des familles, |
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L’Education nationale a toujours reconnu la nécessité de « permettre à des personnels spécialisés venant de l'extérieur d'intervenir à l'école » (circulaire du 29 janvier 1983). Des professionnels de la santé peuvent en effet contribuer étroitement à la mise en œuvre du PPS, en coopération avec les enseignants et les AESH. |
La circulaire 2016-117 du 8 août 2016 précise qu'un professionnel du secteur libéral peut intervenir dans l'école avec l'autorisation du directeur de l'école. Cette intervention doit être inscrite dans le PPS. |
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Circ. 2016-117 du 8 août 2016 - 2.6. L'accompagnement médico-social |
Les professionnels non enseignants de l'établissement ou du service médico-social contribuent étroitement à la mise en œuvre du PPS afin d'apporter, par la diversité de leurs compétences et leur formation spécifique, l'accompagnement indispensable permettant de répondre de façon appropriée aux besoins de l'élève. |
Les soins par des professionnels libéraux se déroulent prioritairement dans les locaux du praticien ou au domicile de la famille. Lorsque les besoins de l'élève nécessitent que les soins se déroulent dans l'établissement scolaire, c'est-à-dire lorsqu'ils sont indispensables au bien-être ou aux besoins fondamentaux de l'élève, ce besoin est inscrit dans le PPS. L'intervention de ces professionnels fait l'objet d'une autorisation préalable du directeur ou du chef d'établissement. |
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Note à propos de la responsabilité du directeur d'école et de l'inscription dans le PPS |
Lena N.
31-01-21 |
Le fait que ces interventions soient soumises l'autorisation de l'établissement reste un gros problème pour les familles malheureusement. |
La responsabilité du Directeur de l’école est double. |
Il appartient au Directeur de l'?école de juger si l’intervention du professionnel est conciliable avec les exigences de la scolarité et si elle est possible dans les locaux de l'école et sur le temps scolaire. Le directeur ou les représentants des parents peuvent poser la question en Conseil d'?école Le Conseil d'école a son mot à dire sur les actions d'inclusion scolaire dans l'école. Voir : le Conseil d'école |
Si le Directeur refuse d’emblée, les parents de l’enfant concerné peuvent d'ailleurs demander aux représentants élus des parents de poser la question en Conseil d'école. |
Le Directeur doit d’autre part s’assurer que l’intervenant éventuel possède les qualifications requises, ce qui ne pose généralement pas de problème si cet intervenant est un professionnel de la santé ou s’il est présenté par une association. Si un doute subsiste, le Directeur peut demander conseil à l’IEN ASH. |
Réponse ISP
13-01-18 |
Les textes officiels concernent surtout les interventions régulières dans l’école. Pour une intervention ponctuelle, on peut penser que si l’enseignant et le directeur sont d’accord, il n’y a pas de problème. |
On précisera aussi qu'il faut entendre le mot « soin » en un sens très large. |
Quant à l'inscription dans le PPS, si elle ne figure pas dans la notification de la CDAPH, on veillera à la mentionner dans le GEVASCO lors d'une réunion de l'ESS |
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Des intervenants paramédicaux du secteur libéral dans l'école. Exemples et témoignages. |
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Véronique M. (275)
09-01-18 |
Un enfant qui demande à bénéficier d’une prise en charge en psychomotricité sur le temps scolaire : cela semble poser un problème à l’institutrice...
La MDPH peut-elle préconiser dans le PPS que l’enfant doit être pris en charge sur le temps scolaire pour les séances de psychomotricité ? Ce PPS s’impose-t-il alors à l’éducation nationale ? |
Réponse ISP
13-01-18 |
La décision de la MDPH pour une intervention du psychomotricien à l'école reste soumise à l'accord du directeur de l'école ou du chef d'établissement. Il s'agit donc plutôt d'une recommandation de la MDPH. |
La meilleure voie à suivre est de prendre la décision en Equipe de Suivi de la Scolarisation (ESS), quand tous les partenaires sont réunis, y compris le directeur de l'école, puisque le directeur est appelé à décider de la faisabilité des interventions du professionnel dans l'école. . |
Et si la famille n’est pas d’accord avec l’équipe de suivi, elle peut faire appel à l'IEN ASH. |
On ajoutera que ces interventions dans l’école évitent souvent bien des fatigues à l’enfant. En outre elles donnent à l’enseignant, et éventuellement à l'AESH, l’occasion de rencontrer un professionnel et de parler avec lui des difficultés de l’élève. |
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Voir l'exemple des orthophonistes : les orthophonistes à l'école |
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février 04 |
Un
ergothérapeute dans l'école ? |
La directrice de l'école
et son Inspectrice s'opposent à l'intervention de l'ergothérapeute
auprès de notre enfant dyspraxique dans l'école. Notre enfant a
deux séances d'ergothérapie par semaine, il est parfois fatigué,
et nous souhaiterions que l'ergothérapeute puisse le prendre en charge
au moins une fois pendant le temps scolaire. La Directrice et l'Inspectrice ont-elles
le droit de le refuser ? |
Laura
12-10-12 |
Mais les situations évoluent |
J’interviens essentiellement dans les écoles (écoles, CLIS, ULIS, collèges), pour l’instant je n’ai pas eu de problème. J’essaie de mettre les séances sur des temps de permanences ou “vie de classe” afin de moins pénaliser le jeune...
Laura - ergothérapeute (44) |
Leila M.
09-10-13
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Je ne connais pas le texte mais j'ai eu le cas avec mon ergo qui voulait intervenir à l'école.
=> Sur le temps scolaire, c'est le chef d'établissement qui décide.
=> Sur le temps extra scolaire (11h30 ---> 13h20 et 16h30 ---> 18h), c'est la mairie qui décide.
Donc si le chef d'établissement refuse, il faut essayer de comprendre pourquoi. Après tout, il a peut être de bonnes raisons? S'il faut le contourner, tu peux prendre RDV avec l'ergo de 11h30 à 12h30, et le chef d'établissement n'a plus son mot à dire, tu fais signer une autorisation à la mairie, |
Aurélie
09-10-13 |
Il n'y a effectivement aucune loi obligeant les établissements à permettre aux paramédicaux d'intervenir sur le temps scolaire, bien que l'on puisse interpréter la loi de 2005 en faveur de l'intégration du handicap dans ce sens...
Il existe une convention en Seine Saint Denis intitulée : convention individuelle relative aux élèves handicapés scolarisés en classe ordinaire avec un projet personnalisé de scolarisation.
Le syndicat des ergothérapeutes libéraux a établi une convention également accessible à ses membres, mais le refus d'intervention à l'école reste un problème qui est souvent évoqué par mes collègues. |
Note ISP
13-01-20 |
Les témoignages ci-dessus datent d'avant la circulaire du 8 août 2016. |
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Note
sur l'école comme lieu d'intervention |
Les
personnels paramédicaux ont le droit d'intervenir dans les écoles. |
Code de la santé publique |
Code
de la Santé publique - Article R4341-19
La
profession d'orthophoniste ne peut s'exercer dans les locaux ou les dépendances
des locaux commerciaux.
L'interdiction prévue à l'alinéa
précédent ne fait pas obstacle à l'exercice de cette profession
dans des locaux dépendant d'un établissement sanitaire, social ou
médico-social ou d'éducation, ou dans des locaux aménagés
par une entreprise pour les soins donnés à son personnel. |
Code
de la Santé publique - Article R4342-16
La profession d'orthoptiste ne peut s'exercer dans les locaux ou les dépendances des locaux commerciaux. (suite idem) |
On ne trouve pas, toutefois, d'articles identiques pour les ergothérapeutes ou pour les psychomotriciens. |
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Des éducateurs spécialisés en libéral dans la classe ? |
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Voir dans Ecole et Handicap l'article : Des éducateurs spécialisés libéraux accompagnent à l’école des élèves en situation de handicap |
Des éducateurs spécialisés choisissent aujourd'hui le statut d'intervenants en libéral. Ils inferviennent parfois dans les classes auprès d'un élève en situation de handicap. |
Nathalie R.
25-01-21 |
Une éducatrice libérale à l'école, prise en charge par la PCPE |
Après refus de la psychologue ABA par l'Inspecteur d'Académie, j'ai finalement obtenu par la MDPH une éducatrice spécialisée qui a pu intervenir trois fois à l'école C'est une éducatrice installée en libéral. C'est la PCPE qui a accepté de signer la convention pour cette éducatrice qui travaille souvent avec eux. |
PCPE : Pôle de Compétences et de Prestations Externalisées |
Océane Hève
16-04-21 |
J'accompagne notamment à l’école, trois fois une heure par semaine, un enfant en situation de handicap. Il a une AESH individuelle quelques heures par semaine, mais l'enseignant exprimait avoir besoin de davantage de soutien pour guider au mieux cet enfant dans ses apprentissages. Les parents m'ont contactée, l'enseignant et le directeur étaient favorables à mon intervention en classe. Le directeur a demandé l'accord à l'Inspecteur de l'Education Nationale, qui s'est assuré de mes qualifications et de mon statut juridique, puis a donné son accord par écrit.
Voir la suite, article "Des éducateurs spécialisés libéraux à l'école auprès des élèves en situation de handicap" |
Sandrine Barillot
19-03-22 |
Le métier d’éducateur spécialisé est en pleine évolution.Après avoir passé presque 20 ans dans les champs de l’éducation spécialisée, (...) je me suis sentie complètement démunie, seule face aux situations que je traversais dans l’institution. J’ai donc décidé de m’installer comme éducatrice spécialisée libérale. Ayant exercé pendant presque 20 ans, dans différents domaines : protection de l’enfance, handicap mental, et physique ; je peux être une personne ressource pour l’aide à la construction de projets éducatifs... |